• Agnès Pizzichetti

    AGNES PIZZICHETTI. Peintre

     

    Peintre, écrivaine 

    Après une formation supérieure en Lettres classiques (université Lyon 2) et en Arts appliqués à Lyon puis une formation privée d’enseignante des techniques artistiques du dessin, je m’installe en Martinique où pendant plus de 10 ans, je pratique la peinture et le pastel tout en enseignant dans différentes structures : création d’une école de dessin au Vauclin grâce au soutien de la mairie, et dans des centres culturels du nord de l’île.

    Cumulant la responsabilité de programmes pédagogiques (OBACS) et d’ateliers d’arts plastiques dans les centres culturels du nord de l’île, j’expose régulièrement durant toute cette période. Depuis mon retour en métropole, j’ai arrêté l’enseignement pour me consacrer exclusivement à ma création aussi bien en tant qu’artiste peintre et qu’en tant qu’auteure…

     Ma rencontre avec les Antilles est à l’origine, à la naissance d’une nouvelle identité culturelle : mon travail s’est métissé d’inspirations nouvelles, prolongées, augmentées. Plusieurs commandes de supports visuels de communication des événements municipaux me sont faites dont la mairie d’Ajoupa Bouillon qui m’achète une fresque sur bois : « Nèg Mawon ». Je créée des fresques pour les fonds de scène et les décors de concerts, animations artistiques etc…

    Depuis mon retour en métropole, mon art évolue vers des sujets récurrents directement puisés dans l’histoire et dans l’imaginaire créole que j’exploite tant de manière graphique que littéraire ; je travaille aussi à la création et au développement de solutions durables artistiques et culturelles nouvelles par la création et l’animation d’ateliers de médiation et d’interculturalité .

     

    Ma démarche artistique Je dessine et peins en cherchant à aller droit à l'essentiel : la perception d'une perspective « naturelle » qui révèle et rend visible ce qui "ne l’est pas" : faite tantôt d’espace tantôt d’enfermement, tantôt de lumière tantôt d’obscurité ; c’est en tout cas une perspective à géométrie variable : celle de l’émotion et des sens J'utilise mes couleurs premières : implication, instinct et sens. En privilégiant le plaisir des effets et des contrastes, il s’installe alors un jeu de miroir ou de correspondances entre le réel et l’onirique...

     Quand je peins, je ne pense pas. Ma conscience nomade explore sans limites rationnelles mes paysages et mes personnages instinctifs. Peindre devient alors une quête d'Absolu qui rendra visible par la trace, la preuve de l'émotion commise. Il ne s'agit pas de dessiner juste, il faut trouver l'extase de tracer sa propre vision du vrai. La part lisible du dessin est renforcée par la suggestion de l'effet, ce qui l’amène à être bien plus ressemblant qu’il ne le serait dans la simple exactitude du trait... Je vis dans un monde, et je vis d’un monde.

    Je me considère comme mon outil premier, ma matière première et brute : femme en féminitude; cependant, ce regard introspectif n’est pas excluant du monde.

    Bien au contraire, c’est en fouillant la nature primitive de mon être incarné que je pourrai parvenir à la lecture et à la restitution de l’univers’elle. Ma recherche consiste à fouiller l’archéologie spirituelle, intellectuelle et sensorielle de ma propre identité séxuée et de m’en servir de source. La femme porte en elle une genèse : une force première qui la guide dans l’exploration de son savoir/instinct immémorial. Je n’analyse pas ma nature féminine : je la ressens. Le rôle de l’instant est conducteur, vecteur de sensualité motrice, force inouïe qui me ramène encore à l’identité souche et matricielle de l’humain.

     

    Cette énergie me permet alors de tendre les mains vers la toile et de lui donner des regards d’amour : par le geste, le regard, l’implication, je me rapproche de la Mémoire oubliée des femmes. Ainsi, je peux alors poser la question du qui suis-je à « être » ouvert, et entendre les échos multiples qui répondront en révélant mon appartenance particulaire à l’Humanité.

    Expositions et événements : Expositions personnelles de peinture

    Convergence des mornes - Ajoupa bouillon Martinique 2001

    Festival de l’Ananas –Ajoupa Bouillon 2002

     Fête patronale – Saint Pierre – Martinique 2003 

    Salon Fémina – Marseille - 2011 

    Journée mondiale de l’Afrique - Hôtel de ville Lyon - 2012

    Commémoration du tremblement de terre Haiti – Centre culturel Jangot - 2012

    Commémoration du tremblement de terre Haiti Fondation - Hewlett Packard 2013

     « Résistantes » Hommage aux résistantes caribéennes contre l’esclavage – Centre culturel Afrique Caraïbes - mai 2014

     

    Évènements  

    Lectrice théatrales pour les « 397 coups de l’UERA »: « Arthur de Bretagne » de Claude Bernard – « Mon cher Johann » de Nathalie Carron-Lanzl – « To green or not to green » de Fabien Rhodhain

     

    Parutions

    2012 Femmes et esclavage Edition Cosmogone (réédité en version allongée 2015) : travail de recherche plastique et de textes courts à partir du questionnement : l’esclavage a-t-il un sexe ? Travail qui marque le début d’une approche par le genre d’un sujet que je développe dans un démarche pluridisciplinaire : graphisme – écriture : essai, poèmes en prose

     

    2013 Amandine, un chemin de survie – Alter Editions 


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